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Levons nos vers !

12 juin 2014

Souviens-toi d'oublier...

Souviens-toi d'oublier...
Souviens-toi d'oublier...
Être aimé? Pierre n'aime pas: jamais on ne lui a appris ce que c'était.
Aimer? Pierre n'aime pas: jamais il n'a appris le rôle.
Ce qu'il a connu dans son enfance ne le dispose à rien de cela. L'amitié, l'affection, l'amour plus encore, tout cela lui semble tellement source de complications et de désappointements qu'il s'y refuse. Pourtant, il n'est pas un garçon foncièrement méchant, même s'il tient plus de l'ours mal léché que de l'ami désirable.
Et puis... tout bascule. À partir de sa rencontre avec Christophe, sa vie prend un tour différent...
Peut-être un avant-goût du bonheur?
"Souviens-toi d'oublier" n'est pas à proprement parler une oeuvre revendicatrice. Le roman de P.-L. Cayla se lit plutôt comme une étude amoureuse, qui s'étend des prémices de la passion aux souffrances qu'elle peut engendrer, en passant par son paroxysme. Une étude dont le sujet principal, Pierre, met en lumière ce que l'amour a de bouleversant (et même de révolutionnaire) en termes d'ouverture de soi et de manière d'aborder l'existence. Récit mené avec acuité et tact, histoire aussi d'une relation puissante, salvatrice et enchantée, le texte de P.-L. Cayla transcende tous les débats pour mieux démontrer que l'amour est avant tout question de reconnaissance et d'évidence entre deux êtres.
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12 juin 2014

J'ai laissé nos amis débarquer les premiers :

J'ai laissé nos amis débarquer les premiers : d'abord les volontaires. Moi j'ai juste attendu que les plages soient nettes avant de m'y poser. Là, tout baigne et j'étale un drap dessus le sable. Je vais m'y allonger et m'offrir au soleil. Ca sent encore un peu la poudre, mais ça va. D'ailleurs je me sens libre, et tant d'autres avec moi. : ça ira, ça ira...

                                        Libération

                              De trop longues années de meurtres et d’excès

                            S’achèvent pour la France et le monde alentour ;

                            Après tant de souffrance, la vie est de retour,

                            Mais la terre est veinée de balafres, d’abcès.

 

                            Il faut recommencer, or bâtir l’avenir

                            Sur la cendre brûlante et les millions d’absences,

                            Taire haine violente et désirs de vengeance

                            Livre un rêve impensé de cadre à convenir.

 

                            Deux guerres sur vingt ans ont coûté un tel prix !

                            Il faut dorénavant affranchir les esprits,

                            Que la Libération conduise à l’amitié.

 

                            Et contre toute attente, une assemblée de chefs,

                            Une union débutante enterre les griefs,

                            Crée une association, un exaltant chantier.

 

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